Le cerveau, cette incroyable machine biologique, est le centre dynamique d'activités électriques rythmiques qui sont fondamentales à toutes nos actions, de la perception à la réalisation. Ces rythmes, malgré plus d'un siècle de recherches dédiées, continuent de fasciner les neuroscientifiques.
Certaines caractéristiques de ces rythmes ont cependant été clairement établies. Par exemple, une corrélation a été trouvée entre le rythme alpha et l'attention (Foxe & Snyder, 2011), tandis que le rythme gamma est associé à des opérations cognitives, en particulier celles liées à des processus associatifs (Herrmann et al., 2010). Ces rythmes, qui ont leurs propres causes endogènes, varient en fonction de l'état de conscience de l'individu. Un exemple bien connu est le sommeil, où l'on observe des rythmes plus lents.
En raison de sa structure, une activité intense dans une région spécifique du cerveau a tendance à se propager à travers tout l'organe (Baars, 2017). Ce phénomène est particulièrement visible avec les stimulations stroboscopiques (Tsoneva et al., 2021). L'activité se propage d'arrière en avant, des zones occipitales vers l'avant du cerveau, influençant l'activité rythmique de ces régions impliquées dans des fonctions cognitives de haut niveau, comme le raisonnement, la mémoire, la créativité et l'autorégulation.